Distribution
LES MUSICIENS DE SAINT-JULIEN
François Lazarevitch direction
Tim Mead contre-ténor
Programme
Henry Purcell (1659-1695),
Curtain Tune (Timon of Athen Z.632)
O Solitude, my sweetest choice (Z.406)
Pavan en sol mineur (Z.752)
Strike the Viol, Touch the Lute (Come Ye Sons of Art, Birthday Ode, 1694, Z.323/5)
Minuett – Hornpipe – Boree (Amphitrion, Z.572)
Here, the Deities Approve (Ode for St Cecilia’s Day, Z.339)
Hornpipe (The old Bachelor Z.607)
Song Tune (We the Spirits of the Air, The Indian Queen, Z.630)
Tis nature voice (Ode for St Cecilia’s Day, 1692, Z.328)
Here let my life with as much silence slide (If ever I more riches did desire, cantate, Z.544)
Fantazia upon a ground (Z.731)
May her blest example chase – Jig (Tune : Hey boys, up go we) – Borry (Z.770)
Fairest Isle (King Arthur, Z.628)
What power Art Thou (King Arthur, Z.628)
Aire (The Virtuous Wife, Z.611)
‘Twas within a furlong of Edinboro’ town (Scots song, Z.605/2)
Scotch Tune (Amphitrion, Z.572)
One charming Night (The Fairy Queen, Z.629)
Chaconne (The Fairy Queen, Z.629)
Renseignements et réservations
+33(0)3 86 94 84 40 • billetterie.festival@lacitedelavoix.net
Ouverture des réservations :
• mercredi 26 mai : donateurs (par courrier, par téléphone, sur place)
• lundi 14 juin : tout public (en ligne, par courrier, par téléphone, sur place)
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Biographies
LES MUSICIENS DE SAINT-JULIEN
Inspirés par l’intime conviction de leur fondateur, flûtiste et tête chercheuse François Lazarevitch, Les Musiciens de Saint-Julien évoluent depuis 2006 en électrons libres sur les chemins du baroque en recoupant sources orales et 19 écrites. Leurs affinités partagées avec musiciens et répertoires traditionnels fécondent leurs premiers projets, avec lesquels entre bientôt en résonance tout un archipel musical savant ancien et baroque – même sens inventif des couleurs, même énergie jaillie du mouvement dansé, même sensibilité poétique. Les Musiciens de Saint-Julien raniment des fonds musicaux endormis, mais pas uniquement, dans une approche à la fois érudite et intuitive, enracinée dans les pratiques populaires et passée au filtre d’une appropriation exigeante, virtuose et passionnée. Tout en cette alchimie est unique et identifie l’ensemble plus encore que la référence à la confrérie des violonistes danseurs qui lui donne son nom : le relief et l’élégance des lignes, la flexibilité des phrasés chaloupés, la richesse d’un instrumentarium ancien rare d’où émergent flûtes et musettes, le feu intérieur électrisant jusqu’aux œuvres les plus connues de Bach, Vivaldi ou Purcell, le naturel de l’expression, qui rend si familière et pourtant si neuve chaque interprétation. Au fil de concerts, de tournées en France et à l’étranger et de quinze CD chez Alpha Classics, Les Musiciens de Saint-Julien ont affermi une présence forte sur la scène française et internationale, qui fait l’unanimité auprès du public comme de la presse spécialisée. Ils sont en résidence au Volcan – Scène nationale du Havre. Les Musiciens de Saint-Julien sont en résidence au Volcan, Scène nationale du Havre et au Festival de Lanvellec et du Trégor. Les Musiciens de Saint-Julien sont conventionnés par le Ministère de la Culture – DRAC de Normandie et la Région Normandie. La Caisse des Dépôts est le mécène principal des Musiciens de Saint-Julien.
François Lazarevitch direction
Si son instrument premier est la flûte, François Lazarevitch a d’emblée accordé ses apprentissages, ses recherches et ses pratiques musicales à la diversité des sources, orales et écrites, qu’il considère nécessaires à la recréation au- jourd’hui des répertoires ancien et baroque. Fort de son compagnonnage depuis 2006 avec ses Musiciens de Saint-Julien, à qui il communique sa soif d’aller toujours plus loin dans la compréhension, son goût pour la découverte de répertoires oubliés et sa curiosité expérimentale de toutes les cultures, il pose un regard neuf et singulier sur tout un pan de notre histoire musicale. Son moteur ? La cadence, cette impulsion née de la danse qui fait appel au ressenti plus qu’à la notation et doit imprégner avec souplesse et en conscience toute musique. C’est ainsi que ses enregistrements des sonates pour flûte de Bach (Alpha Classics, 2014, Choc Classica) ou des Fantaisies de Telemann (Alpha Classics, 2017, Choc Classica) surprennent et séduisent par l’éloquence, l’invention et le raffinement de son art du phrasé et de l’ornementation. Il faut dire que si François Lazarevitch aborde les musiques anciennes et la flûte avec les défricheurs que sont Antoine Geoffroy-Dechaume, Barthold Kuijken et Pierre Séchet, il approche également la musique indienne, se passionne pour la flûte irlandaise et pratique la musique de tradition orale avec ceux qui la per- pétuent encore localement. Ces fructueuses rencontres et explorations lui ouvrent une voie propre, non balisée et exigeante, sur laquelle il chemine en multipliant les cordes à son arc : il se partage aujourd’hui avec une égale virtuosité entre la flûte et la musette, dont le timbre pastoral est devenu emblématique des Musiciens de Saint-Julien ; directeur artistique de l’ensemble, il le conduit sur la scène musicale française et internationale, et enregistre avec lui pour Alpha Classics des programmes innovants régulièrement applaudis. Il enrichit aussi son expérience de collaborations avec Les Arts Florissants, Le Concert d’Astrée, Les Talens Lyriques, danseuses et chorégraphes, metteurs en scène et compositeurs d’aujourd’hui. Collectionneur d’instruments et chercheur passionné, il édite les partitions de répertoires exhumés. Enfin il enseigne la flûte et la musette baroques au conservatoire de Versailles, où il a à cœur de transmettre ce qui l’anime : « l’ancrage corporel au service du souffle, de la vibration et de la compréhension musicale ».
Tim Mead contre-ténor
Tim Mead fait ses études au King’s College de Cambridge et au Royal College of Music de Londres. Ces dernières saisons, il a interprété les rôles de Bertarido (Rodelinda) à l’English National Opera, Obéron (Le Songe d’une nuit d’été de Britten) au Festival de Glyndebourne et à l’Opéra national de Bergen (Norvège), le rôle-titre d’Akhnaten de Philip Glass et Ottone d’Agrippina à l’Opéra des Flandres, Boy /Angel (Written on Skin de George Benjamin) au Théâtre du Capitole à Toulouse, à la Fondation Gulbenkian, au Lincoln Center, au Festival d’Aix-en-Provence et au Théâtre Bolchoïde Moscou, le rôle principal dans le spectacle Melancholia présenté à Bâle et au Holland Festival, le rôle-titre de Riccardo Primo à l’Opéra Théâtre de Saint-Louis, Arsamene (Xerse de Cavalli) avec Le Concert d’Astrée à l’Opéra de Lille, au Theater an der Wien et au Théâtre de Caen, Goffredo et Eustazio (Rinaldo) et le rôle-titre de Giulio Cesare à Glyndebourne, Endimione (La Calisto) au Bayerische Staatsoper de Munich, la Voix d’Apollon (Mort à Ve- nise) à l’English National Opera et à l’Opéra national d’Amsterdam, Tolomeo (Giulio Cesare) à l’English National Opera et au Deutsche Oper am Rhein, Ottone (Le Couronnement de Poppée) à l’English National Opera, à l’Opéra de Lyon et à l’Opéra de Lille, le rôle-titre d’Orlando au Scottish Opera et au Chicago Opera Center, Clearte (Niobe) et la création de The Minotaur de Harrison Birtwistle au Royal Opera House Covent Garden de Londres, Orphée (Orphée et Eurydice de Gluck) en concert avec l’Akademie für Alte Musik. Il s’est produit en concert avec Harry Bicket et The English Concert, The Handel and Haydn Society, The Orchestra of the Age of Enlightenment, le Gabrieli Consort, Le Concert d’Astrée, l’Accademia Bizantina, le Concerto Köln, Les Arts Florissants, etc. Il a participé à un concert consacré à Monteverdi et Pergolèse au Théâtre des Champs-Élysées pour « Les Grandes Voix » et il a donné des récitals au Wigmore Hall de Londres et à La Sainte Chapelle à Paris. Cette saison, il interprètera un programme Vivaldi avec l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles au Hollywood Bowl, le Stabat Mater de Pergolèse avec The Academy of Ancient Music et la Passion selon saint Jean aux BBC Proms.
Photo : François Lazarevitch et Tim Mead © Jean-Baptiste Millot