« Savamment construit pour confronter des œuvres qui ont toutes été créées au même moment et pour le même public de riches mécènes romains proche du pouvoir pontifical, le programme offre l’occasion de s’abandonner à la virtuosité d’un jeune chanteur aussi généreux que sincère dans sa manière de délivrer un chant d’une extraordinaire virtuosité. Dans « Sommo Dio » de l’oratorio La Santissima Annunziata, Bruno de Sà déploie une longueur inouïe de souffle tandis que dans le Gloriade Haendel, sa voix semble tutoyer celle des anges en produisant des sons filés interminables à faire pâlir de jalousie feue Montserrat Caballe ! »
Nicolas Le Clerre | PREMIÈRE LOGE