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SAISON PUBLIQUE

Ce samedi 27 août, le concert autour du Stabat Mater de Francis Poulenc marque la fin de la résidence d’Aedes à la Cité de la Voix. Un peu avant la représentation, Mathieu Romano, fondateur et chef de l’ensemble, a bien voulu nous livrer ses impressions. On a retrouvé un artiste détendu.  “Pour moi la concentration c’est avant tout profiter du lieu et du temps magnifique” nous confie-t-il.

Quel bilan tirez-vous de ces trois années de résidence à la Cité de la Voix ?

L’heure n’est pas encore au bilan. C’est quelque chose que nous ferons à l’automne. Beaucoup de choses très positives ont été réalisées. Grâce à François Delagoutte, l’union d’Aedes et de la Cité de la Voix a permis, non seulement de développer de nombreux projets musicaux, mais aussi d’avoir une vraie action de territoire et une vraie présence en dehors des concerts. Je pense d’abord au projet “100% chorale”, déjà implanté à Auxerre et à Gray. Il est destiné à faire chanter les enfants des écoles primaires en Bourgogne Franche-Comté. C’est très important. En trois ans, les choses ont beaucoup évolué.

Janequin, Shchedrin, Jolivet, Gesualdo, Pärt, Ives, Messiaen, Poulenc : comment a été construit ce programme autour du Stabat Mater ?

J’ai réfléchi à tout un cheminement conduisant à cette œuvre, placée en toute fin de concert. J’ai cherché un fil musical et textuel ; ce fil, ce sont les regards de la Vierge et sur la Vierge. De plus, les pièces entretiennent un rapport de caractère et de tonalité entre elles.

À quelques dizaines de minutes du concert, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Assez détendu. Pour moi la concentration c’est avant tout se détendre et, ce soir, profiter du lieu et du temps magnifiques que nous offre Vézelay.

Photo : Mathieu Romano © Vincent Arbelet


RMV… live !

Étudiant en audiovisuel le jour, dormeur la nuit, Kiéran Trinel se déplace rarement sans son vélo et sa caméra, partant à la recherche de la poésie cachée dans la vie de tous les jours.